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Les documents les plus anciens faisant mention du
château sont du XIVe siècle. Le puy d’Essalois est cité dans les chartes à
partir de 1337. En 1378, Arthaud de Villedieu rend hommage au Comte du Forez
pour la maison et la tour d’Essalois qui surveillait la Loire. En 1464 la
tour d’Essalois appartenait à Beraud de la Bâtie. Mais Jusqu’à ce jour, les
vestiges de cette construction primitive n’ont pu être identifiés. Le
château d'Essalois tel qu’il parait actuellement fut construit en grande
partie en 1580 par Léonard de Bertrand, seigneur d’Essalois et maître des
eaux et forêts à Montbrison. En 1590, le château est pillé par des ligueurs
commandés par Honoré d’Urfé. La seigneurie qui s’étendait sur Chambles,
Périgneux et Saint-Rambert passa au XVIIe siècle aux seigneurs de Sury le
Comtal, les De la Veuhe puis par eux aux Sourdis. En 1671, Catherine d’Entraigues,
veuve de Pierre de Sourdis vendit la seigneurie aux moines Camaldules du Val
Jésus qui le vendirent à Thomas Gonyn de Lurieu. En 1703, les Camaldules en
firent reprise et le conservèrent jusqu'en 1798. Au XVIIIe siècle, vendu
comme bien national à Pierre Thiollière de la Réardière, il passe aux mains
de plusieurs propriétaires. Un inventaire réalisé en 1791 cite alors un
château fort, consistant en deux tours circulaires et corps de bâtiment
abritant le granger, les bâtiments d’exploitation, les écuries et tout
autour des bois, forêts, prés, rochers, bruyères, d’environ 718 métairies.
Cet inventaire de 1791 et la lecture des plans du relevé permettent de
distinguer dans les superstructures deux parties dont la plus ancienne est
manifestement la moitié sud qui comporte les deux tours rondes. Le château
est en ruine quand il est acheté vers la fin du XIXe siècle par Hippolyte
Sauzéa, marchand à Saint-Étienne qui le restaure et le lègue aux Hospices de
Saint-Étienne.
Les façades Est et Ouest portent des signes évidents (joint verticaux,
reprise de maçonnerie), qui permettent de délimiter les deux campagnes de
restauration. Les ouvrages en brique, corniche en génoise, arcatures et
piédroits de créneaux sont les marques du XIXe siècle, sur la façade Ouest
le blason d’Hippolyte Sauzéa. En 1976, le Syndicat Mixte d’Aménagement des
gorges de la Loire (sept communes riveraines du lac de Grangent) et le
département acquièrent le château. La restauration se poursuit depuis 1983
sous la direction de M. Gilles Michelou avec l’aide de M. Lazar architecte
des Bâtiments de France. L’étape la plus récente fut la construction d'un
toit terrasse permettant de profiter du magnifique panorama qu'offre le
château. L’ensemble du château d’Essalois a fière allure et constitue par
son volume et sa position, l’un des points forts du paysage des Gorges de la
Loire. Il symbolise l’action du syndicat Mixte d’aménagement des Gorges de
la Loire. Le château d'Essalois se visite librement, sa tour offrant une vue
splendide sur le paysage.
château d'Essalois 42170 Chambles, ouvert au public, des visites guidées
sont proposées par l'Office de Tourisme Loire Forez toute l'année pour les
groupes, mais il se visite librement, sa tour offrant une splendide vue sur
le paysage.
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